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Capsules d'histoire - Rues, parcs et monuments

Saint-Hilaire et les troubles de 1837

 

Patriotes Saint-Hilaire 1837

Le monument aux Patriotes, érigé en 1987 chemin des Patriotes, à Mont-Saint-Hilaire. SHBMSH, fonds SHBMSH.

Cent cinquante ans après l’insurrection de 1837, les citoyens de Mont-Saint-Hilaire érigèrent un impressionnant monument à la mémoire de neuf de leurs compatriotes qui avaient pris les armes pour défendre nos libertés politiques.

La consigne du silence
Cette révolte, si justifiée fut-elle, était loin de faire l’unanimité. Sur les 400 000 d’âmes que comptait alors le Bas-Canada, environ 8 000 s’insurgèrent, dont seulement 2 100 sont identifiés par leurs noms. Si on connaît si peu de rebelles, c’est que l’Église catholique, opposée à l’insurrection, menaçait les patriotes d’excommunication, tandis que le gouvernement colonial menaçait de représailles les insurgés et leurs familles. Pour ces deux raisons, il valait mieux taire le nom des patriotes.

Qui étaient les Patriotes de Saint-Hilaire
Les neuf patriotes connus de Saint-Hilaire étaient Toussaint Audet dit Lapointe, Constant Authier Jean Casgrain, François Darche dit l’Artifice, Damase Gosselin, Pierre L’Heureux, Amable Robert alias Josine, Jean-Marie Tétro-Ducharme et Abraham Rémi dit Bellefleur (mort au champ d’honneur a la bataille de Saint- Charles).

Les causes du conflit
Comment le peuple du Bas-Canada en est-il venu à combattre ouvertement pour garantir sa liberté? Le parlement, constitué majoritairement de Canadiens-français, revendiquait depuis quelque temps des droits pour la population. Par contre, le conseil exécutif du Gouverneur rejetait les projets de loi que lui soumettait le parlement. Les représentants élus allièrent alors vers le peuple expliquer, en assemblées publiques, les raisons de leurs frustrations.

Une vive répression
Déclarant ces réunions séditieuses, le Gouverneur qualifia de criminelle la tenue de telles assemblées. Les députés ont continué à faire leurs discours malgré l’interdiction, devenant passibles d’arrestation. L’ordre d’arrêt est donné, mais, n’ayant point de police, le Gouverneur charge l’armée d’arrêter les chefs rebelles. Une opération policière devient tout à coup militaire. Pour riposter, les patriotes sont intervenus à Saint-Denis, à Saint-Charles et à Saint-Eustache avec les résultats que l’on connaît : au Bas-Canada, 855 patriotes furent emprisonnés, 99 condamnés à mort, 12 exécutés, 58 déportés en Australie, 2 bannis et 27 libérés sous caution.

Le témoignage des Patriotes
Malgré le manque évident de préparatifs, sans argent ni matériel suffisant et bien qu’ils fussent vaincus dans la lutte, les patriotes, par leur élan d’autodétermination, nous ont laisse ce qui constitue le moment le plus glorieux de l’histoire de notre pays.

— Michel Clerk, 1994